La France ne m’inspire plus, c’est un fait que je vous indiquais déjà dans mon texte d’introduction au blog, dans lequel je laissais partir mon esprit dans des directions non contrôlées, ce qui se concluait par un texte un peu du style « portnawak » mais qui a eu le mérite le moment venu de me permettre de me relâcher psychologiquement.
Bref, marre de la France, et après avoir déjà passé 2 semaines de vacances en Avril à El Nido, un village Philippin situé sur la magnifique et sauvage île de Palawan, à y avoir déjà envisagé de nombreuses choses autant personnellement que professionnellement, voilà que je me retrouve pour la deuxième fois en Asie cette année, avec un passage par l’Indonésie cette fois-ci, et plus particulièrement à Bali, pour une durée d’un mois.
Est-il vraiment intéressant de vous expliquer ce que je peux ressentir actuellement ici, alors que je suis très loin de tout ce qui fait mon malheur dans mon pays natal ?
Je suis entrepreneur, et la France est un pays où tout est compliqué et où vos idées doivent-être solides car le moindre test de création d’entreprise peut vous couter très cher et vous mettre au plus bas, tant au niveau financier que psychologique. L’Asie est la destination dans laquelle tous occidentaux peuvent envisager de nombreuses choses, compte tenu de notre pouvoir d’achat d’une part, mais aussi de toutes les opportunités qui peuvent se présenter, de la facilité à entreprendre, même si la corruption est plus ou moins partout (vous me direz, les comptes en Suisse de nos élus .. bref!).
J’ai rencontré ici mon ami Seb, qui se prépare à lancer un site communautaire Balinais autour de la ville de Kerobokan, une des « place to be » des expatriés de Bali, situé non loin de centres touristiques de Kuta et de Seminyak, où il fait bon vivre et où les idées semblent pouvoir prendre forme avec une fiscalité douce.
Une discussion avec lui, autour de quelques Arak Madu (un cocktail local à base d’Arak, qui pourrait ressembler à un petit punch), m’a décidé (j’étais déjà convaincu après avoir disserté des heures avec Laurent, qui m’expliquait comment gagner plus en travaillant moins), je suis 100% prêt à tout quitter et à venir m’installer, ici ou dans un autre coin du monde à proximité.
Reste à trouver l’endroit exact dans lequel je poserais mes valises, mais le bonheur n’est plus qu’à quelques semaines de moi 😉